et oui comme El Palawan l'a deviné, il m'est arrtivé quelque chose à vélo...on ne me changera pas!
Mardi dernier, alors que je rentrais du volley, suivant les règles japonaise, je roule sur le trottoir. Je prends un peu de vitesse dans la descente car je vois que ça remonte ensuite, quand tout d'un coup, surgissant de nulle part, une route à traverser. Je vois la fin du trottoir, la marche de l'autre côté. Pas le temps de freiner, je ne peux me mettre sur la route car une voiture arrive en face. Je sens la chute venir, je descend du trottoir et me mange le suivant, triple salto avant avec mon vélo, ok peut-être seulement une demi-vrille! J’atterris je ne sais comment, entremêlée dans mon vélo, grand silence, à part le bruit d’un pneu qui se dégonfle...je bouge un bras, une jambe, je peux bouger, tout va bien, je sens quelques brûlures mais je peux bouger, je n’ai rien de cassé. Malgré ça des larmes coulent, le choc! Le vélo est dans un sale état : le pneu avant a crevé sur le coup, une partie de la roue arrière s’est tordue et donc je ne peux pousser mon vélo. Le cuir de la selle est râpé, le réflecteur arrière brisé, le guidon à gauche s’est tordu et s’est abîmé...Je reprends donc mon chemin, en portant mon vélo sur l’épaule, en pleurant à moitié tout en me disant que j’ai eu de la chance de m’en sortir indemne. Je décide de me rendre directement à Jusco. J’arrive juste avant 22h, heure de ferneture, mais le magasin de vélo est déjà fermé. Je rentre dans Jusco, accueillie par ce fameux « irrashaimase » et je dis « sumimasen » et la pauvre madame à l’air paniquée en me voyant! Bon c’est vrai que j'avais une sale tête, du noir sur le visage, les yeux rouges et mon pantalon dégueu! J’essaie de lui demander si je peux laisser mon vélo, elle vient dehors avec moi, me demande si je parle anglais (le tout en Japonais hein!), elle me dit d’attendre un peu et elle revient très rapidement avec un monsieur de Jusco qui parle anglais. Il me demande si ça va, mais il ne faut pas pleurer (bah oui mais bon hein, j’ai eu peur!). Il prend mon nom, laisse mon vélo chez le marchand, va me chercher une serviette pour me nettoyer les mains et une autre vendeuse arrive avec des pansements. Il me propose de me ramener mais il finit de travailler dans une heure. Je le remercie bien mais je rentre de suite en marchant. Il me donne son numéro de tel, merci au revoir, il me serre la main!
Je rentre donc tranquillement, soulagée. Je remercie ma bonne étoile car j’aurai pu me faire beaucoup plus mal. En fait je ne sais même pas comment j’ai fait pour m’en sortir si bien! Des restes de gym? Je prends une bonne douche (en parlant de gym, mes mains me brûlaient comme dans le temps ou j’avais des steaks!!). On souffle un bon coup, ça va...
Le lendemain, message sur mon portable vers midi me disant que mon vélo était prêt (j'ai compris le mot vélo, j'en ai déduit que c'était prêt! Bingo! ). En voyant mon vélo tout beau, j’ai eu très très peur de la facture...mais celle-ci s’élevait à la modique somme de 1698¥!! J’ai halluciné! Ça me parait ridicule par rapport au travail fourni : changement du pneu avant, d'une partie du guidon,redressement de la roue arrière, remplacement de la lampe arrière et ils m’ont donné une lumière avant aussi! Ils ont même réparé les vitesses (qui ne marchaient déjà pas avant la chute). J’en ai profité pour demander si je pouvais changer la barre de la selle pour être plus haute, mais non je ne peux pas car sinon je serai déséquilibrée par rapport à la hauteur du guidon...tant pis...
Ouf, mon helper ne m'en veut pas que j'ai un peu détruit son vélo! Le plus important c'est que j'aille bien et tant qu'il roule hein (c'est lui qui l'a dit!).
Promis je fais attention maintenant! Et je roule sur la route!
3 commentaires:
pourquoi ton helper t'en voudrait? Il fonctionne mieux qu'avant, ils t'ont réparé les vitesses :)
bah parce que le cuir de la selle a bien ete abime et le velo fait scuic scuic maintenant!! ;)
Des saltos, des vrilles, des steaks sur les mains mais oui on dirait presque que tu as repris la gym !! Plus sérieusement content de savoir que t'ai pas fait trop mal ! (...)
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